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An-Nahar : Fares sera honoré demain à New York, en guise d’appréciation de son rôle national et international et du travail de sa Fondation en faveur du développement durable au Liban
Chaque fois l’ancien Vice-Premier Ministre Issam Fares est honoré, de nombreuses personnes se sentent concernées par cet hommage. Lui rendre hommage, en effet, c’est rendre hommage au Liban le Message et la Nation auquel chaque citoyen libanais aspire.

Ce fait est répété aujourd’hui avec l’annonce faite par l’ICG, une institution gouvernementale indépendante et non alignée, représentée dans les cinq continents, qui vise à contribuer au règlement des crises et des dilemmes internationaux. L’ICG a annoncé la tenue de son dîner annuel à l’Hôtel Waldorf Astoria demain, le mercredi 28 octobre, à New York, en l’honneur des trois personnalités de renom mondial : les anciens présidents américains Bill Clinton et Georges Bush (père) et M. Fares.

Honorer Fares du Liban à ce rassemblement international important est considéré, par de nombreuses personnes, comme un hommage rendu au Liban et au peuple libanais, vu que Fares regroupe, en sa personne, l’être humain et l’homme d’état remarquable, en même temps, ainsi que le grand philanthrope qui a mené des projets humanitaires et développementaux vitaux portant sur différents domaines au Liban.

Issam Fares, honoré pour son honnêteté et ses bonnes intentions, a contribué à de nombreuses cérémonies d’hommage organisées pour plusieurs leaders mondiaux, quand il a accueilli les présidents et les ministres qui délivraient des allocutions à l’Université de Tufts qu’il tient sous ses auspices.

Fares représentait le soutien à des milliers de jeunes étudiants, jeunes filles et garçons, qui aspiraient à l’éducation au Liban et ailleurs. Il leur a doté de son soutien pour surmonter, avec une volonté de fer, les difficultés, leur pavant la voie en faveur de la créativité, tout en s’estimant forts de leur éducation, de leur culture et de l’humanité.

Voilà ce que Issam Fares a tenté de promouvoir dans la conscience de nombreuses personnes, particulièrement les jeunes qui aspiraient à un meilleur avenir et que Fares a encouragé afin de montrer leur attachement à leur terre natale, accordant la priorité à la langue de la raison, du dialogue et du positivisme qu’il a toujours promue.

Issam Fares a, à juste titre, reçu des décorations, des médailles, des doctorats honoraires et des symboles d’appréciation, qui lui ont été offerts par des leaders spirituels et séculaires de haut niveau, représentant la communauté internationale tout entière. De nombreuses personnes ont évoqué les vertus, les donations, les positions patriotiques et l’amour de Fares pour son pays et sa région, le Akkar, où Dieu a versé ses bénédictions. De nombreux titres ont été accordés à cet homme, où qu’il soit, portant le Liban dans son cœur et dans son esprit. Il a levé haut et à juste titre le nom du Liban dans le monde.

Les activités menées par ses fondations et ses institutions au Liban, dans différentes régions libanaises sans aucune discrimination, sont une preuve déterminante de son attachement à son pays. Fares a préféré être physiquement absent du Liban, faisant preuve de son engagement à un non-alignement positif, se tenant à égale distance de toutes les parties, leur donnant des conseils et les orientant vers le bon chemin qui servirait le Liban et l’aiderait à surmonter les trivialités.

Tout le monde reconnaît, d’une manière unanime, les donations et les contributions de Issam Fares, du Nord jusqu’au Sud, de la montagne jusqu’à la côte.

A la cérémonie durant laquelle la pierre angulaire de l’Institut Issam Fares pour la Technologie à Baino, au Akkar, a été déposée, le Patriarche Ignace IV Hazim a dit : « Je prie Dieu de nous ouvrir les yeux pour voir la philanthropie dans cette vie. Si nous avions eu des yeux, nous aurions vu les œuvres innombrables et incalculables de Issam Fares. Où que vous alliez, vous entendez : « Ce sont les empreintes d’Abou Michel (le Père de Michel, en référence à son fils aîné Michel) ». Les exploits de Issam Fares ont besoin de maints dossiers et journaux pour y être cités et énumérés. Ses travaux sont bénis ; il a toujours agi sans parler. »

Il est à noter également que le Patriarche Maronite Nasrallah Boutros Sfeir, dans son dernier discours à l’inauguration du Parc Patriarcal à Diman, a estimé qu’il s’agissait de la preuve la plus déterminante que cet homme a été élevée au plus haut rang de contribution et de service. Le Patriarche Sfeir a dit : « Il va sans dire que nous nous devons de tenir en estime Son Excellence Issam Fares. Nous prions Dieu le Tout-Puissant de le garder en bonne santé et de guider ses pas. »

Saluant le rôle pionnier en matière de développement joué par les institutions Issam Fares pour traduire en faits son intention de construire, le Patriarche Sfeir a appelé à la généralisation de ces initiatives pour aider le Liban à se rétablir et à contenir la migration de ses citoyens. « Le Liban a essentiellement besoin, à ce stade de son histoire, de la solidarité de ses citoyens dans le cadre de projets développementaux et de la reprise sociale afin de promouvoir la solidarité nationale. Afin de réaliser une telle reprise, nous comptons sur Issam Fares et sur des personnes du même calibre ; ce philanthrope qui a donné à sa nation sans rien en demander en contrepartie. »

Dans le cadre d’une vision claire, le cours d’action, ainsi que les choix de Issam Fares, sont déterminés. Il s’agit de la vision qui accompagne le message civilisé du Liban. Il a dit : « Nous construisons le Liban avec créativité et innovation, non avec ignorance et lenteur. Nous construisons le Liban en disséminant la culture de l’amour, du respect et la paix, non en provoquant l’agression, la haine et le fanatisme. »

Fares a toujours appelé la communauté internationale à n’épargner aucun effort en faveur du Liban et à ne pas rester prisonnière de sa propre position ou des positions qui lui sont imposées. Les manœuvres, les faux-fuyants et la déception n’ont qu’une place : la boîte à ordures de l’Histoire et l’Histoire n’est point clémente.

Fares a déclaré : « Il faut que nous soyons bien conscients, avec sérieux et responsabilité, que Dieu nous a donné une nation, la Perle de l’Orient. Nous devons apprendre à la préserver. Je compte toujours sur la volonté honnête des Libanais, sur l’esprit créatif des Libanais, sur chaque Libanais qui prouve sa présence et sa capacité au-dessus de chaque terre et sous chaque ciel. Je parie et je ne perdrai pas mon pari que le Liban maintiendra ses capacités endogènes. J’espère que le Liban sera mieux immunisé, consolidé par l’unité, rayonnant d’amour, devenant un phare de liberté et de démocratie. »