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Issam Farés: il est temps que le Liban regagne son bien-être
16 Nov 2010

Issam Farés: il est temps que le Liban regagne son bien-être à travers l’initiation de l’accord Syrien-Saoudien

L’ancien vice-premier ministre Issam Farés a espéré que les délibérations courantes entre la Syrie et l’Arabie Saoudite mèneront à la création d’un filet de sécurité pour le Liban menant à renforcer la tranquillité et maintenir la stabilité générale et donnant la chance de se mettre d’accord sur tous les sujets non-réglés, loin de la tension, des accusations mutuelles et des conflits politiques qui ne sont dans l’intérêt de personne.


Dans une entrevue avec la presse rapportée hier par l’agence “Akhbar Al Yawm”, Farés a indiqué qu’il est temps pour le Liban de regagner son bien-être à travers l’initiation de l’accord Syrien-Saoudien qui a mené au sommet Libano-Syrien-Saoudien organisé à Beyrouth. Il a mis au point le besoin urgent de l’unité de tous les Libanais sans distinction de leurs affiliations, notamment que la région fait face à des circonstances difficiles et affreuses dues à l’obstination continue d’Israël et sa responsabilité à entraver le processus de paix au Moyen Orient. Cette position donne une excuse à l’extrémisme qui contredit notre désir de modération et l’adoption d’un discours calme qui garantit une vie commune collective entre les libanais, qui en est le seul choix.


Farés a mentionné que la modération nous est nécessaire. Elle nous procure le climat profitable pour continuer le dialogue qui exige de toutes les parties d’être responsables et agir sagement afin de protéger l’association nationale au Liban dont le pilier est d’accepter l’autre malgré la divergence sur plusieurs sujets. Cela ne sera pas difficile si nous admettons que le Liban est suffisant pour sa population toute entière.


Réaliser une paix juste

Farés a exprimé son espoir de voir cette année, tous les problèmes de la région résolus avec un esprit ouvert et nouvel ce qui mène à établir une paix juste et nous libère de la misère qui nous entoure et qui essaie de nous déprimer. Il a insisté sur l’unité des libanais et leur conscience des dangers résultants de l’obstruction du processus de paix au Moyen Orient.


Il a dit: le recours à la force pour mettre fin aux différends aggrave la situation, c’est ce qu’Israël doit savoir ainsi que la communauté internationale auquelle nous attachons une grande importance pour obliger Israël à abandonner sa politique d’expansion des colonies.


Il a confirmé que le Liban, notamment le nord, dénonce le désordre et l’extrémisme et déteste la division qui n’est dans l’intérêt de personne si on est décidé à sauver notre pays afin de confronter les conséquences résultantes de l’obstruction du processus de paix d’une part, et l’exécution des résolutions internationales, notamment la résolution 194 qui stipule le droit de retour des palestiniens à leur territoire et empêche leur peuplement, en plus elle stipule l’établissement d’un état palestinien indépendant et souverain qui met fin à la souffrance résultante de la marginalisation et du déplacement du peuple palestinien à l’intérieur du territoire et du diaspora. Il a insisté de nouveau sur son attachement à l’initiative arabe de paix lancée par le roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz au sommet arabe tenu à Beyrouth en 2002 et adopté par les leaders arabes et par la communauté internationale.


Il a dit: nous comptons tellement sur les efforts déployés, qu’ils soient arabes ou internationaux, visant à briser l’impasse face au processus de paix, surtout que tous les essais offrant des solutions unilatérales ont échoués.

Farés a mis le point sur le fait que le pacte national résultant de la conférence des députés Libanais à Taef forme le seul guide des relations entre les parties politiques au Liban. Il encourage à maintenir le système démocratique et établir ses piliers sans que quelqu’un ne s’oppose au développement de nos institutions politiques afin de les rendre plus démocratiques pour être aptes à satisfaire les besoins de notre peuple et offrir les solutions à ses problèmes.