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‘Les Elections Législatives sont incomplètes sans Issam Fares’
14 Apr 2009

Al Anwar- Editorial

Depuis le début de cette ère, le nom de l’ancien Vice Président du conseil des ministres Issam Fares n’a pas disparu de la scène politique libanaise malgré son absence. Son nom a été proposé pour occuper le poste de Vice Président du Conseil des ministres . S’il avait accepté, il aurait donné au Cabinet un élan jamais connu auparavant. Tout le monde se rappelle bien que quand Fares a participé au Cabinet, il a présidé le plus grand nombre de comités dans l'histoire des gouvernements Libanais au point qu’on avait dit qu’il représentait un Cabinet au sein du Cabinet même, et ce grâce aux réalisations qu’il avait accomplies, aux problèmes qu’il avait réglés, et aux obstacles qu’il avait surmontés.

Quand la course électorale législative a été lancée, the nom de l’ancien vice Président Issam Fares a été proposé pour plus d’une solution. S’il avait accepté d’être à la tête de la liste de Akkar, la circonscription aurait connue une période électorale très calme en comparaison avec les autres circonscriptions. En effet, Fares n’a pas de concurrents dans cette région qui porte ses empreintes dans les domaines suivants: éducation, santé, et développement. Akkar avec Issam Fares est bien différente de Akkar en son absence. Le besoin de la présence de Fares dans le domaine politique n’est pas limité à la circonscription de Akkar, mais la dépasse pour atteindre la première circonscription à Beyrouth où son nom a été aussi proposé pour présider une liste. S’il avait accepté, la bataille électorale aurait été tranchée d’avance.

Compte tenu de la présence de Fares à l’étranger de nombreux visiteurs se sont rendus chez lui pour tenter de le persuader de renoncer à sa décision de ne pas participer à la vie politique au Liban. Quelques visites sont restées dans le secret; d’autres ont été ouvertement annoncées.

Le Député et ancien Ministre Sleiman Frangieh lui a rendu visite pour l'exhorter à revenir; le chef du bloc de la Réforme et du Changement Michel Aoun a aussi essayé de le persuader de revenir, et le chef du Courant du Futur le Député Saad Hariri a discuté de sa participation aux élections. Mais Fares a décidé de prendre ses distances sans pour autant oublier les problèmes que connait son pays, et sans que cela signifie qu’il ne n’utilise pas ses contacts sur le plan international afin que le Liban demeure une priorité.

Ces faits rendent Fares présent en permanence et le Député toujours présent aux yeux des citoyens de Akkar qui avaient pris conscience de toutes ses réalisations dans chaque cité et village, dans chaque école et club. De même, les politiciens Libanais n’oublient pas les efforts qu’il avait fourni pour transformer le Cabinet en une institution qui jouisse d’un règlement intérieur et pour clarifier et consolider les prérogatives du Vice Président du Conseil des ministres.

Les élections législatives resteront incomplètes en l’absence de Issam Fares. De plus, la vie politique Libanaise manquera de cette vitalité extraordinaire reflétée par Fares dans plus d’une phase de l’histoire du Liban.