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Le patriarche maronite hôte d’un déjeuner donné en son honneur à Houston par Nijad Issam Farès
20 May 2008
Lundi, Mgr Sfeir avait été l’hôte d’un déjeuner donné en son honneur à Houston par Nijad Farès, le fils de l’ancien vice-président du Conseil, Issam Farès, et auquel étaient notamment conviés Al Green, Bill White et trois membres du Conseil d’honneur de la ville, Wanda Adams, Jolanda Jones et Ronald Green, ainsi que le représentant du gouverneur du Texas, Harold Dutton. Quant au patriarche, il était notamment accompagné par son vicaire, Roland Abou Jaoudé, l’évêque maronite de Los Angeles Robert Chahine, l’évêque maronite du Mexique Georges Abi-Jaoudé, ainsi que le curé de l’église Notre-Dame-du-Cèdre à Houston.
Nijad Farès a commencé par saluer la présence de Mgr Sfeir, rendant hommage au rôle de Bkerké, « référence spirituelle et nationale, symbole d’histoire et de patrimoine. Et vous savez tous que Sa Béatitude est le leader des chrétiens non seulement au Liban, mais dans tout le Proche-Orient, et nous lui sommes tous reconnaissants pour les efforts qu’il déploie afin d’unifier toutes les parties et d’aboutir à la paix dans la région », a dit le fils de Issam Farès.
Le maire Bill White a ensuite souhaité la bienvenue à Mgr Sfeir au nom des deux millions deux cent mille habitants de Houston, et lui a remis les clés de la ville. « Ce jour-là restera privilégié pour nous, et tous les chrétiens sont fiers de vous et compatissent à vos souffrances », a-t-il dit. Idem pour Al Green, qui lui a remis le drapeau US qui flotte sur le bâtiment du Congrès et qui a été mis sous verre.
Enfin, le patriarche Sfeir a pris la parole, pour d’abord remercier ses hôtes. Il en a profité pour rendre hommage à Issam Farès et au soutien de ce dernier « en faveur d’un grand nombre d’associations et d’œuvres caritatives chrétiennes ». Saluant ensuite le maire Bill White et le congressman Al Green : « Grâce aux clés de cette ville, je me sens maintenant comme un habitant de Houston », a dit le cardinal maronite. S’adressant ensuite aux Libano-Américains présents au déjeuner, il leur a rappelé que le Liban « a besoin » de leurs « talents », de leurs « dons » et de leurs « expériences ». Et d’enchaîner : « Les États-Unis sont un bon exemple de démocratie : des gens de tous les horizons sont réunis pour travailler ensemble en faveur de l’humanité… Nous espérons que le Liban restera un exemple de coexistence, qu’il restera ce “pays-message”, comme l’avait qualifié le pape Jean-Paul II », a dit Mgr Sfeir, appelant tous « les hommes de bonne volonté à s’unifier dans l’intérêt du Liban, mais aussi celui des États-Unis afin qu’ils demeurent, pour tous, une terre d’espoir ».