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Parution du livre 'Le Liban et le Moyen-Orient'
05 Feb 2007
Vient de paraître le livre Le Liban et le Moyen-Orient, et les points de vues des chefs d’État dans le cadre du « Cycle de conférences Issam Farès ». Cette série de conférences a été organisée à l’université Tufts aux États-Unis entre les années 1994 et 2004. Ces conférences ont relaté les positions des chefs d’État de la situation au Liban et du conflit dans la région. Ont pris part à cette série de conférences plusieurs anciens chefs d’État et hauts responsables. Parmi eux, le président George Bush père en intervenant deux fois, la première, en 1994, sur le thème « Rétrospective de la guerre du Golfe et ses répercussions », et la deuxième, sur le thème « Perspective nouvelle pour le Moyen-Orient », en 2003, le président français Valéry Giscard d’Estaing sur : « La contribution de l’Union européenne dans le processus de paix et le développement au Moyen-Orient », le secrétaire d’État James Baker sur « Les intérêts des États-Unis dans le Golfe et le Moyen-Orient », le Premier ministre britannique Margraret Thatcher sur « L’Europe et le Moyen-Orient et l’avenir de la démocratie », le sénateur George Mitchell sur « Les principes de la paix : l’Irlande du Nord et le Moyen-Orient », le secrétaire d’État, le général Colin Powell, sur « Vers une paix durable au Moyen-Orient », le président Bill Clinton sur « Notre avenir commun », le sénateur Hillary Rodham Clinton sur « Les défis politiques à l’est de la Méditerranée après les élections présidentielles ».

Ce livre sera la référence documentaire quand il s’agit de débattre de la question du Moyen-Orient et les étapes que cette région a traversées, ainsi que les différentes propositions de solutions qui ont été proposées.
La préface de ce livre a été rédigée par l’ancien vice-président du Conseil des ministres, Issam Farès, qui a patronné cette série de conférences au sein du centre qu’il a créé à l’université Tufts et qui, en début de chaque conférence, intervenait dans le but de centrer l’attention et le débat sur la situation au Liban et dans la région du Moyen-Orient, et comment les solutions de paix dans cette région affectent la paix et la sécurité dans le monde.

Dans la préface, M. Farès dit : « À travers mes diverses interventions dans le cadre de cette série de conférences, j’ai centré l’attention sur le Liban car ce pays est porteur d’un message, et j’ai insisté sur sa spécificité et sa singularité, sur ses traditions démocratiques, sur ses institutions éducatives et surtout sur la coexistence islamo-chrétienne, en même temps, j’ai demandé aux États-Unis de poursuivre leurs efforts constants en vue de résoudre le problème palestinien à la lumière des résolutions des Nations unies, et ce depuis le déclenchement du conflit.

Le Liban, qui respecte la démocratie représentative, est régi par une Constitution qui garantit les libertés fondamentales et le pluralisme démocratique. Mais le Liban, et à cause de ces libertés dont il jouit au sein de conflits et de régimes à majorité non démocratique, a été transformé hélas en un champ de bataille pour tous ces régimes ne respectant pas les libertés publiques et surtout la liberté d’expression. Il est très important pour le Liban que ces pays jouissent de la liberté, de la stabilité, de régime économique équitable et de gouvernement démocratique.

La majorité des capitales des pays influents place dans ses priorités la position stratégique du Moyen-Orient à cause de ses grandes réserves pétrolières, ses capacités de consommation, sa position géographique entre l’Est et l’Ouest, ainsi que ses relations historiques avec l’Europe et les États-Unis.

Grâce aux relations d’amitié que j’ai eu le plaisir d’entretenir avec plusieurs dirigeants des États-Unis, des pays européens et du Moyen-Orient, j’ai tenu à inviter plusieurs d’entre eux à participer à la série de conférences à Tufts que j’ai lancée en 1994 et qui ont attiré dès le départ un large public ainsi qu’une attention particulière de la part des médias, car c’était l’occasion pour présenter les expériences des intervenants quand ils étaient au pouvoir ainsi que pour proposer de nouvelles initiatives en vue d’aboutir à de meilleures relations avec le Liban et la région.

Vu que les États-Unis représentent la seule puissance mondiale qui jouit d’une grande influence auprès d’Israël et auprès de plusieurs grands leaders arabes, j’ai invité en premier les dirigeants américains à venir participer à cette série de conférences, commençant par les présidents George Bush et Bill Clinton, afin de traiter des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient.

Notre but ultime est d’apporter une contribution modeste à la construction d’une paix juste, globale et durable afin que les peuples de la région du Moyen-Orient jouissent de la liberté, de la démocratie et de la prospérité, ce qui contribue à la création d’un environnement permettant au Liban de remplir sa mission en tant que pays message pour la liberté et la démocratie dans la région.